Les travaux de groupe à l’air du distanciel

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Les travaux de groupe à l’air du distanciel

Depuis l’arrivée de la Covid19, une maladie qui s’est répandue dans le monde entier, on a pu constater que les différents pays ont mis en place pour l’enseignement supérieur, le système de cours à distance, qui est une transformation digitale des cours en présentiel.

Différence entre le présentiel et le distanciel

Les inconvénients du distanciel :

Il y a un énorme changement dans le domaine pédagogique depuis l’arrivée de l’enseignement à distance chez les étudiants universitaires ou simplement d’une classe, que ce soit au niveau du suivi des apprenants ou alors au niveau du comportement dans le domaine de l’apprentissage. Etant donné que les cours à distance sont plus faciles, les étudiants se contentent, pour la plupart, de laisser tourner leur visioconférence en fond et profitent pendant ce temps pour faire autre chose qu’ils jugent plus « utiles » en ouvrant une autre page web à côté. On remarque aussi, les étudiants suivent leurs cours du matin, allongés sur leurs lits douillets qui empêche également de se concentrer au maximum. C’est aussi une des raisons pour laquelle il y a une diminution de motivation lors des évaluations. groupeLes visioconférences précédent lors du confinement ont rendu les étudiants beaucoup plus fainéants lors de l’évaluation. Le confinement n’a pas été une bonne idée pour certains points. En distanciel, les enseignants autorisent très souvent l’enregistrement d’un cours, ce qui est à la fois un avantage mais aussi un inconvénient car pour la plupart des étudiants, il s’agit d’un moyen pour ne pas assister au cours étant donné que la plateforme numérique permet de revisionner ce cours. La présence est donc importante. Mais bien souvent, ces étudiants ne regardent jamais ces enregistrements précédent. Les nouvelles compétences ne sont donc jamais acquises par l’apprenant en distanciel. En présentiel, bien que les étudiants pussent prendre leur ordinateur portable, ils étaient d’une certaine façon, obligés de suivre le cours car un cours raté, ne peut pas être revu ! Les différentes activités d’apprentissage qui se faisaient au cours, permettait de faire une analyse de la situation en groupe. Le fait de se déplacer jusqu’au campus, est aussi une méthode pour bien se réveiller et suivre les cours.

Une formation professionnelle peut parfois être compliquée car il est important pour le formateur de bien voir ce que l’apprenti fait. Il est donc plus simple de la faire en présentiel.

Les avantages du distanciel :

Bien que les cours à distance aient rendu ces jeunes d’une classe plus paresseux lors de l’évaluation durant le confinement, car il n’y a pas de présence physique, on constate qu’il y a une augmentation et une production de bons résultats aux évaluations durant l’année et aux examens en fin d’année. (Ce qui est également un inconvénient car une évaluation réussie mise en place est considérée comme étant une validation des acquis). C’est aussi une bonne méthode pour les jeunes participants qui, à la base, suivent des formations continues en ligne. Etant donné que l’inscription se fait en sachant que le cursus sera en ligne, ils sont, dès le départ, très motivés et n’ont aucun souci avec leurs formateurs donc ce système ne leur pose aucun problème. Le parcours de formation à distance est au contraire, plus pratique au niveau de leurs emplois du temps. Il y a une plus grande flexibilité. Cependant, le manque d’interaction durant l’apprentissage face-à-face est un gros désavantage.

Un autre point positif est la relation entre l’enseignant et l’étudiant qui devient plus forte avec l’écrit car contrairement en présence physique, l’enseignant après avoir donné cours ne tient plus compte de l’étudiant et s’occupe dans ses activités personnelles, mais étant donné qu’en ligne il faut rester actif pour être le plus clair possible, le lien entre les deux devient plus fort et le sentiment de confiance augmente aussi grâce à cette situation.

Il y a également beaucoup d’outils numériques comme la visioconférence qui proposent des formations en ligne sous forme de quiz aux étudiants ou aux employés pour une auto-formation. Il s’agit en général, de formations certifiées.

Les travaux de groupe en distanciel lors du confinement… Pas toujours évident !équipe

On remarque bien souvent, la tâche la plus difficile chez les jeunes donné par l’enseignant est le travail de groupe à distance, le manque de pédagogie. Cela peut être bien pire lorsqu’on ne connait pas les différents membres de l’équipe ni leurs points forts ou faibles. On aimerait bien souvent se retrouver avec des personnes qui sont qualifiés dans certains domaines et que l’on connait bien. L’enseignant donne donc plusieurs points à respecter.

  1. Créer le protocole

Avant de commencer à se répartir les différentes missions entre les membres du groupe de façon numérique, il faut créer une liste de règles à respecter. Ce document est important pour pouvoir bien comprendre les différentes résolutions qui seront décidées lors des conférences en ligne. Il s’agit donc d’un texte d’engagement. Toutes les ressources dans le domaine pédagogique ou professionnel doivent s’y retrouver dedans. Il est toujours intéressant de faire un partage de fichiers pour ne pas perdre ce genre de documents importants. Pas besoin de classe pour faire ce document.

  1. Départager le travail

Ensuite, une analyse brève de façon numérique de chaque étudiant doit être mise en place pour la recherche des études. Il est important d’utiliser des outils pour bien départager le travail en fonction des qualités de chacun, que ce soit le corps du texte, l’analyse mise en place, le lien entre la recherche et les langues, mais avant cela, il est intéressant de faire un brainstorming pour savoir quels sont ces différents outils de formation à utiliser ainsi que pour connaître l’environnement de travail de groupe. Faire des regroupements de tâches équitables afin de les répartir dans le groupe. Faire un agenda qui reprend l’activité de chaque collaborateur pour éviter de se répéter ce qui permet également d’avoir une vue d’ensemble sur la gestion du projet. Il s’agit ici, également de développer les compétences de partage d’outils. La gestion des tâches ne repose pas uniquement sur une personne mais bien sur chaque membre du groupe.

  1. Toujours rester en contact avec les autres membres

Pour qu’une classe dans le domaine pédagogique arrive à son but, il faut que chacun donne du sien en restant en contact de façon numérique avec le reste de l’équipe ce qui augmente le sentiment de confiance. En distanciel, il est plus facile d’avoir un horaire flexible précédent le document de règles à respecter écrit en français correct donc il faut essayer d’être toujours présent lors des visioconférences. Chacun joue un rôle important pour avancer dans le projet et donc l’écoute est un des facteurs les plus importants pour pouvoir avancer ensemble. Il faut donc utiliser de bons outils tel que Teams, Skype ou Slack pour la production du projet qui sont de bonnes plateformes collaboratives. Les groupes sont en général un choix des enseignants donc il se peut que la relation entre eux soit faible.

  1. La confiance

Ce terme peut paraître difficile pour une classe lorsqu’on a à faire à des personnes non motivées dans une situation de travail qui est mise en contexte, qui ne suivent pas la 3ème règle mais il s’agit tout de même d’une chose importante si l’on veut améliorer sa méthode de travail. Avoir une bonne relation est ltravail en groupea clé du succès. Si l’on juge d’avance que le travail ne sera pas bon, effectivement il ne le saura pas car il y a un manque de confiance entre tous les membres des groupes. Il faut savoir parfois faire des erreurs pour apprendre à améliorer le projet ensemble même si cela ne se fait pas en présence physique.

  1. Ne pas hésiter s’il y a une question

Le contexte où l’étudiant ne comprend pas quelque chose est très fréquent. Il est vrai que dans un groupe de travail, chacun a un rôle à jouer et tous ont bien souvent, l’air très occupés. Il est difficile dans ces conditions de poser sa question lorsqu’on coince… Il ne faut surtout pas hésiter à la poser car lorsqu’un membre est perdu dans son travail, l’impact se fait sur l’ensemble du groupe. Collaborer avec l’équipe, ne peut qu’améliorer le mode de travail. Il est donc intéressant de développer une interdépendance entre les différents membres en faisant du coworking. Ne pas hésiter aussi à utiliser certaines plateformes d’e-learning !

  1. Interagir avec les autres

Bien que la communication mise en place soit digitale durant le confinement, il faut tout de même créer de bonnes relations avec tout le monde que ce soit via un chat de discussion numérique sur téléphone ou sur un outil comme Teams, Skype ou autre. Accompagner à distance, est une bonne méthode pour créer une aisance relationnelle avec les différents coéquipiers pour pouvoir diminuer le stress du travail. Ainsi, la 5ème règle deviendra aussi plus simple à appliquer ! L’espace de travail doit être chaleureux, on doit avoir le sentiment de faire partie d’un groupe.

  1. Faire le point chaque semaine

Pour savoir à quel rythme avance votre groupe, il est intéressant de faire une conférence qui reprend les différents pours et contres de chacun et essayer de voir ensemble, quelle partie du travail pourrait être optimisée. Pour ce point, le plus important est donc la communication virtuelle. Faire un planning avec un Powerpoint, qui est un excellent outil de travail, permet de mieux visualiser l’avancement du projet. Et pour bien finir les conférences, ne pas oublier de féliciter les autres pour leur part de travail !

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